Afin d’éviter le chômage et pouvoir mettre un tout petit peu d’argent de côté pour sa retraite, nombreux sont ceux qui optent désormais pour la création de microentreprises. Cependant, créer ses propres projets et trouver une activité qui soit entièrement rentable ne sont pas des choses faciles. De plus, il y a aussi toutes les procédures à suivre pour monter sa propre société, des charges sociales et des impôts à prévoir, etc. Il serait donc plus avisé de se renseigner au mieux avant de se jeter dans cette grande aventure. Aussi, on peut toujours s’inspirer de ceux qui se sont frayé leur chemin.
Être un autoentrepreneur : les démarches, les charges, le statut et les impôts
Le fait d’être un autoentrepreneur n’implique pas un statut juridique. Il s’agit tout simplement d’un régime simplifié, notamment au niveau de la gestion administrative. On devient autoentrepreneur lorsqu’on a le projet d’exercer une petite activité professionnelle de façon occasionnelle ou régulière et en tant qu’indépendant. Pour ce qui est de l’inscription, il faut savoir qu’elle est relativement simple et il n’est pas nécessaire d’avoir un capital à la création. Les obligations sociales et fiscales sont largement réduites par rapport à la SAS, SASU ou EURL. D’ailleurs, le montant de ces charges est généralement connu à l’avance. Ce qu’il est important de savoir c’est qu’il est possible de garder un statut de salarié, que ce soit à plein temps ou à temps partiel et d’exercer une autre activité en tant qu’autoentrepreneur. Pour le compte d’un fonctionnaire, bien qu’il ne soit pas possible d’effectuer une autre activité rentable, il existe tout même des exceptions.
Aide aux autoentrepreneurs : la participation du CAF
Le précepte de l’autoentrepreneur est parfaitement accessible et on peut y accéder même en n’étant pas diplômé. Une aide peut aussi être octroyée par la CAF ou la Caisse d’allocations familiales qui propose des appuis financiers, sous réserve de conditions, plus précisément avec par le biais d’une déclaration trimestrielle de revenu. En effet, pour pouvoir bénéficier du RSA (revenu de solidarité active) autoentrepreneur, on a intérêt à déclarer le montant du chiffre d’affaires auprès de la CAF. Cela dit, les exonérations de charges et les allégements d’impôts relatifs à la création d’entreprises ne manquent pas. Il suffit de rester attentif à tous les détails. Par ailleurs, il existe également d’autres organismes d’aide financière aux créateurs d’entreprise, qu’il est essentiel de connaître, surtout pour les jeunes entrepreneurs.