Si dans les années 50 à 70 la tendance des cuisines était d'être fermées et uniquement dédiées à la préparation, elles sont aujourd'hui devenues un lieu d'échanges et de partage. Que ce soit pour des questions de gain de place ou de convivialité, les cuisines se montrent et se veulent résolument esthétiques. Les convives ont vue sur les meubles et les ustensiles qui se montrent sans complexe, affichant avec noblesse leur fonction dans la pure tradition. C'est ainsi que le billot de cuisine, souvent réservé aux métiers de bouche, s'invite chez le particulier et devient l'objet de toutes les attentions.
Le billot de cuisine, un objet d'art qui se donne à voir
À entendre le mot billot, la douce odeur du bois se réveille. Quand on le voit, il impose le respect. Son épaisseur, ses couleurs naturellement chaudes, la main se fait glissante pour entrer en communion avec le matériau et en apprécier la finesse. Car, quelle que soit son essence, l'invitation reste la même : hacher, couper, ciseler, trancher, pour valoriser et sublimer les ingrédients. Pour le plaisir des professionnels comme des particuliers, le billot de cuisine s'adapte à une époque, à un mode de vie et prend place dans un espace donné. Rustique, classique ou contemporain, il se fait alors :
- Planche à poser ;
- Réversible ;
- Console ou desserte ;
- Ilot central ;
- Meuble d'appoint ou d'office ;
- Billot glacière ;
- Billot vinothèque, etc.
La conception d'un billot en bois dans la tradition
Chaque fabricant a ses propres secrets d'approvisionnement et d'assemblage pour la réalisation. Concernant les essences de bois, ce sont souvent les mêmes qui sont utilisées pour des questions de teinte, de résistance ou encore de coût.
- Le bois de charme est privilégié pour sa couleur blanc ivoire et sa densité (l'une des plus fortes en Europe) ;
- Le bois de hêtre est sélectionné pour son aspect homogène et sa couleur jaune clair pouvant aller jusqu'au rosée ;
- Le chêne massif, de couleur jaune-brun est le juste compromis d'un bois mi-dur, mi-lourd ;
- Le bois de noyer plus rare, car de grande valeur, répond à des caractéristiques de bois dur mais élastique et peu nerveux. De son aubier à son duramen (cœur du tronc) il offre des nuances très variées allant du jaune à l'ocre brun.
Pour augmenter la résistance du billot de cuisine, les fabricants assemblent les pièces en bois dont les fils sont orientés dans la verticalité. Cette technique dite « d'extrémité » est également appelée couramment « bois de bout ». Puis, un cerclage en acier ou encore des équerres au niveau des angles viennent solidifier le tout pour lui assurer sa durabilité.
L'entretien d'un billot de cuisine en bois, rien de plus simple
Quelques conseils cependant à toutes fins utiles, car cet achat est souvent un investissement, fruit d'une démarche personnelle cherchant à s'inscrire dans le temps. Privilégiez l'utilisation d'une lame pour enlever l'excédent d'humidité. Protégez le support de manière régulière en utilisant une huile de cuisine et un chiffon propre. Ne mouillez jamais votre billot de cuisine et éloignez-le des sources de chaleur.
